Un mois en Inde du Sud
Vous l’attendiez impatiemment, voilà la suite du feuilleton : les aventures de Sabine et Marion en Inde. Je voulais être brève, mais on a vécu tellement de choses que c’est n’est pas possible. Ci-dessus une petite carte pour vous aider à visualiser les lieux.
19 juillet: Départ de Jakarta, direction India ! On parle tellement du "choc indien" que j'ai hâte de "tater" les dires des gens !
Après (quelques) péripéties, j’arrive chez les sœurs de St Jean (encore elles) à Pondichéry. Je passe une semaine chez elles, en attendant que Marion me rejoigne, une semaine pour récupérer le sommeil en retard, écrire mon blog, me poser, faire le plein spirituel.
27 juillet: fini la pause, retour sur les routes avec Marion
Je reprend le bus pour retrouver Marion à Mamallapuram, une jolie petite ville au bord de mer, côte Est, connue pour ses très anciens temples, et du coup un lieu plein d’ « artistes » vendeur de pierres sculptés, (attrapes touristes ou non). Première mésaventure de notre voyage, Marion n'a pas retrouvé ses bagages à l’aéroport, elles sont restées à … Istanbul ! Pas de panique, on les a récupérés 2 jours après, Marion a retrouvé le sourire !
Pour les récupérer on est retourné vers Chennai (anciennement Madras), lieu de l’aéroport, 3eme plus grande ville d’Inde. La visite n'était pas prévue dans le programme, mais vu qu’on y était on a décidé d’y faire un petit tour, et on a beaucoup apprécié ce premier contact indien.
Je garde particulièrement le souvenir de cette ballade d'un soir, un couché de soleil sur la plage de la ville, surbondée, les gens se promènent et se relaxent. Plus loin on tombe sur un temple hindou. Les familles et amis s'y repose ce soir de ce semaine, un peu comme dans leur jardin public. Un prètre nous distribue des poignets de riz d'un grand plat préalablement offert aux dieux.
Suite du voyage, retour vers Pondichéry, l’ancienne ville coloniale française, qui a un charme particulier pour nous, habitants de l'hexagone. Le centre est joli, coupé en deux entre l’ancien quartier blanc avec ses magnifiques bâtiments coloniaux, et le quartier noir, une grande ville indienne du Tamil Nadu.
La chaleur et la transpiration sont au rendez-vous, consommation moyenne de 6 bouteilles d’eau d’1,5L par jour (un vrai budget !).
Le passage chez la coiffeuse locale est devenue indispensable, je crevais de chaud avec mes cheveux longs.
Pour info, le Tamil-Nadu (l'Etat indien où l'on a passé le plus de temps) au Sud-Est s'étend de Chennai au nord jusqu’à Ooty à l’Ouest. Environ un cinquième de la France en superficie, mais plus de 70 millions d’habitants … bienvenue en Inde !
Il y a beaucoup de temples à voir, tous très beaux, et animés (ils ne sont pas vides comme parfois nos églises, mais toujours des gens qui prient, telle ou telle célébration).
Mais bon, quant on est ni archi, ni expert de la religion hindouisme, on finit par faire une overdose de Shiva, Parvatti, Ganesh, Vishnou et compagnie.
On est passé par beaucoup de grandes villes du Tamil Nadu, j’ai apprécié de m'y balader au hasard, sentir l’ambiance indienne.
Notre dernier soir à Pondichéry, Marion qui s’est découvert une passion pour les lassis (les yahourts liquides indiens), en a pris un à la rose … Belle imprudence, on a été malade toute la nuit … Héhé ça fait partie du voyage en Inde. Prenant notre courage à 4 mains, on est reparti le lendemain, on avait un programme à tenir.
Le voyage en bus n’a pas été facile ! Mais on est arrivé à Trichy le soir, une grande ville du Tamil-Nadu. A voir : 2 grands temples, l’un le plus grand de l’Inde, l’autre perché sur une colline, donnant une vue magnifique sur la ville.
Départ le soir même vers Madurai, une autre grande ville du Tamil Nadu, connu pour son grand temple. De bon matin on est parti dans la banlieue de Madurai assister à un festival religieux. Rien de tel qu'un bon bain de foule indien le matin. Les familles font leur pèlerinage, on rencontre des prêtres « en transes » aussi. On a monté une petite colline en traversant une forêt aux singes, vers une « fontaine sacrée », où les indiens étaient prêt à faire 2h de queues dans le cagnard pour remplir leur bouteille.
Le jour suivant, on quitte le Tamil-Nadu, départ pour le Keyrala (l’Etat du sud ouest), un des états les plus touristiques d’Inde, qui a aussi le plus fort taux d’alphabétisation. Départ en bus de nuit, nuit difficile.
Puis arrivée à Cochin, grande ville portuaire sur la côté ouest, avec un centre (une île) très touristique, ancienne ville coloniale portugaise, beaucoup de beaux bâtiments. On a loué des vélos pour parcourir l’île, très agréable quant on s’éloigne un peu du centre. De belles rencontres, notamment une petite famille qui, nous voyant passer, nous invite chez elle.
Au programme aussi, visite incontournable des backwater, un réseau naturel de canaux, au sud. Utilisé pour le commerce, mais beaucoup de gens vivent encore aujourd’hui dans tous ces lagons.
Suite du programme, Ooty. C'est une petite ville d’altitude, au milieu des plantations de thé, où le tourisme s’est développé, principalement des touristes indiens qui viennent fuir quelques jours la chaleur.
Mon côté montagnard a adoré cette ville. Bon c’était humide et froid, mais on a vu des paysages magnifiques, et j’ai aimé l’ambiance de cette ville. On a visité une petite fabrique de thé, pris un petit train avec des touristes indiens, mangé du chocolat (hé oui, ici il ne fond pas !).
Et fait un treck très sympas, des belles rencontres, et on est passé dans des petits villages et des coins magnifiques (on aurait jamais trouvé le chemin seul).
Ensuite départ vers Mysore dans le Karnataka, très connu pour son palais des sultans, magnifique, l’équivalent de notre chateau de Versailles (moi chauvine ?!).
Départ le lendemain vers Bangalore, accueillies par Lavanna et Vivek, nos couchsurfers. On a beaucoup discuté, et Lavanna, exellente cuisinière, nous a fait goûté ses spécialités.
Puis visite du centre de Bangalore, la ville high tech, qui n’en finit pas de se construire,leur silicon valley.
Des belles rencontres, surprises par la pluie de mousson, un petit groupe d’indien nous a accueilli sous son abri de fortune, puis on est tombé ensuite sur un très joli marché, les pieds dans la boue au milieu des vaches.
La note négative de la journée est que je me suis fais voler mon appareil photo, mon beau TZ18. Acheté juste avant mon départ de France, notre aventure ensemble (le TZ18 et moi) fut courte mais intense. Heureusement tt était sauvé sur mon disque dur externe.
Puis départ en train de nuit, classe sleeper, découverte des voyages en train indien, très bonne expérience.
Arrivée à Hampi. On débarque en plein désert du Colorado, décors d’Indiana Jones.
Bien qu’assez touristiques, on a tout de même découvert des petits villages indiens à des kilomètres des grandes villes qu’on a pu voir.
Petite anecdote sur une très belles rencontre. On devait changer de bus dans un petit village pour atteindre notre destination finale, on monte donc, et là un groupe d’écolières à l’avant du bus m’interpelle et me fait une place au milieu d’elles. Là, j’ai le droit à un interrogatoire, mené par celles qui parlent le mieux anglais, sous la surveillance d’une des plus grandes, qui veille à ce qu’on n’ennuie pas trop « l’étrangère ». J’ai été impressionné par leur maturité, leur curiosité. A la fin elles me donnent un bracelet rose, avec des petites lettres « friends ». « You keep it forever ? », « Yes of course ». Bon j’avoue je l’ai enlevé le soir même, il ne tenait pas à mon poignet, mais je le garde quelque part au fond de mon placard.
On est finalement arrivé dans le village de destination, logé dans une famille indienne, une très belle expérience d’être au milieu de ces gens de ce petit village qui mène sa vie.
On a loué des vélos (qui n’avançait pas et détruisait les fesses) pour parcourir les environs sous le cagnard. Des paysages magnifiques, rizières, désert de cailloux, et temples en ruine perdus à chaque virage.
Le 15 août, fête de l’indépendance indienne, on a eu le droit au défilé des petits écoliers, aux gens maquillés et voitures décorés des drapeaux indiens. Mais les chauffards un peu trop exités nous ont fait peur sur nos petits vélos.
Fin de cet épisode « rural », départ vers Mumbay, dernière destination, en bus de nuit.
Arrivée de bonne heure chez notre couchsurfeurs, Thomas, nous fait un accueil royal. Après s’être remis un peu de notre nuit de bus, on part à la découverte de Mumbay par le train qui fait la liaison nord sud, dans le compartiment des femmes.
C’est une belle ville, des beaux bâtiments dans le centre, gate of India, the Tajmal Hotel. De la très bonne street food !
Visite de Victoria Station, la gare de Slumdog Millionnaire, on s’assoit pour regarder les gens passer, j’ai mon instant nostalgie gare St Lazare !
Visite de la fin du marché, on fait le plein de fruits exotiques, mango, custard apple, papaya. Une procession hindouiste avec des jolis chants et danses passe, on nous donne des bananes offertes aux dieux … normal !
Les jours suivants on a bien discuté avec notre couchsurfer et ses amis, c’était très intéressant d’avoir leur vision de l’Inde, de mieux comprendre le pays.
Vous l’avez compris en lisant ces lignes, j’ai (beaucoup !) aimé l’Inde ! Les couleurs, les magnifiques tenues indiennes, les rencontres, la gentillesse et spontanéité des gens, les paysage à couper le souffle, le monde partout, tout le temps (on comprend ce que veut dire surpopulation), la chaleur étouffante et la transpiration ^^, l’agitation des grandes villes, les vaches et les poubelles qui trainent, l’accent indien, les stands de thé, les bus station, où le but de jeu est de trouver son chemin pour l’étape suivante, les trajets en bus avec la musique à fond … et tant d'autres choses !
Je me suis retrouvée dans ce pays.
La Corée après 4 mois:
La Corée c’est fini. Dans cet article, je voudrais revenir sur ce qui va le plus me manquer la bas.
La nourriture coréenne:
Forcement, je commence par ca …
De tout ce que j’ai pu essayer, la nourriture coréenne est de loin la plus dépaysant. Piquante, déconcertante, mais la plupart du temps très saine. J’aime bien leur façon de servir, un plat au milieu pour tout le monde, et plein de side dish sur le cote, servi a volonté, kimchi, légumes marines, fish cakes … C’est tellement moins individualiste que nos assiettes européennes.
Et c’est tres spicy, hé oui, du piment rouge partout ! Enfin j’y ai très bien survécu.
Et puis ce n’est pas cher, c’est moins cher d’aller dans un petit resto de rue, que d’acheter les aliments au supermarché et se faire sa propre cuisine.
Les montagnes :
La Corée est un pays très montagneux, la preuve, le nombre d’escaliers à monter par passer d’un endroit à l’autre du campus. A Seoul, il n’y aucun parc, juste des montagnes qu’on trouve un peu partout, un peu par hasard.
Et c’est toujours très drôle de voir les Coréens suréquipés partir se promener, on dirait qu’ils vont monter l’Everest, alors qu’en fait les chemins sont toujours très bien traces (a la coréenne)
Coffee-shop culture :
C’est un phénomène relativement nouveau, mais maintenant, il y a des coffee shop partout, Starbuck et compagnie, les coréens se baladent toujours avec leur cup. Mais c’est très agréable de s’y installer pour bosser un peu, écrire des mails ou autres, plutôt que de devenir claustrophobe dans sa chambre.
Les coréens :
Aie aie aie. J’ai crée une rubrique photo juste pour ca : Crazy Korean.
C’est une mentalité tellement différente, très centre sur le groupe, contrairement a notre mentalité européenne très individualiste. Le plus déconcertant c’est leur rapport aux règles, la règle c’est la règle, et ils n’enfreignent jamais les règles, même les plus débiles.
Mais les coréens sont toujours hyper gentils et helpful, bien que des fois ultra timide.
Il y a une différence énorme entre les coréens qui ont habite l’étranger et les autres, déjà au niveau de l’anglais, mais aussi l’ouverture d’esprit. La plupart de mes amis coréens ont déjà vécu a l’étranger.
Seoul :
3eme plus grande métropole selon certain classement.
Pas très joli au premier abord, rien à voir avec les capitales européennes chargées de culture et de beaux bâtiments. Tout a du être détruit pendant la guerre, et ensuite le gouvernent a employé tous ces moyens pour le redressement économique du pays. Du coup, il n’y a plus beaucoup d’héritage culturel.
Mais peu a peu, on se fait au charme de Seoul, c’est une ville agréable a vivre, des buildings et petites maisons partout, lumières et écrans high tech …
Traversée de Java
Le 10 juillet, on prend le bus de Denpasar vers Java, qui inclut une petite traverse en bateau. Jerid, un allemand grec eternel voyageur rencontre en Malaisie, nous rejoint pour quelques jours.
On s’arrête a Banyuwangi, sur les conseils d’un local, c’est une ville moyenne, mais on a l’impression d’être les premiers touristes passes la depuis des années, les gens nous regardent, c’est la vrai immersion. Tout est moins cher aussi. Notre ami, Vanji, qui nous a conseille de rester la, nous amène en motorbike sur la plage de sable noir, et aussi voir un joli temple chinois.
Le lendemain, réveil tres matinal, 3h30, rythme par l’appel à la prière du muezzin, hé oui, retour dans un pays musulman, cet appel a la prière va rythmer toute la fin de notre séjour.
On part en jeep pour Kawa Ijen, un cratère et gisement de souffre. L’ascension est un peu difficile avec le manque de sommeil, mais la vue en haut nous récompense. Il y a un lac bleu électrique dans le cratère, ultra-acide (l’eau a le gout de vinaigre). On descend voir la mine de souffre. Tout au long du chemin, on croise les porteurs de souffre, qui ont des charges de 80kg minimum. On n’a même pas réussi à soulever leur panier, eux le portent sur des kilomètres ; pour un salaire de misère : quelques centimes le kilo. La mine de souffre est tres impressionnante, dégage des fumes étouffantes, et une mauvaise odeur. C’est l’enfer jaune.
Journée bus le lendemain, direction Probolinggo, ville d’accès pour le Mt Bromo. On prend un bus local, et la 7h d’ambiance assurée ! Les guitaristes, chanteurs, vendeurs ambulants se succèdent, c’est pire que le métro. Arrivée, la jeep locale nous amène à un petit village au pied du volcan. Ceux sont des terres très fertiles, pleins de culture partout, des températures très fraîches aussi, je ressors la polaire. On rencontre un couple de Slovène en voyage de noce, Jana et Matthias, et on apprend que Jana est enceinte. Prochain voyage prévu : la Slovénie, voir le bébé !
Le lendemain lever tres matinal, 3h30, on commence à prendre l’habitude, et ascension sur un pic pour admirer le lever du soleil sur le Mt Bromo, vers 5h15. Un des plus beaux de ma vie (bon ok j’en ai pas vu tant que ca, en général je dors encore).
On redescend prendre un bon petit déj, un peu de repos, puis on repart, cette fois monter directement le Mt Bromo. Et on se retrouve en plein désert de sable, on se croirait dans la Cordillère des Andes, et les indonésiens de la montagne sont types différemment. Le Mt Bromo, volcan toujours actif, est en fait un cratère rempli une liquide jaune bouillonnant et fumant (du souffre ?), une vraie soupe, enfin mieux vaut pas tomber dedans. On revient, noire, couverte de sable, et un peu fatiguées de toutes ces courtes nuits.
Tant mieux, un bus de nuit nous attend pour récupérer ! On arrive le lendemain vers 5h a Yogyakarta, capitale culturel de Java, au milieu de l’ile. On part faire un tour de la ville vers le silver market, et la on découvre un quartier sympas, un peu populaire, mais tres relax, un petit temple, des enfants qui jouent au foot, un marche …
Le lendemain, levé tôt pour changer. Excursion vers Borobudur, ancien temple Bouddhiste, et Prambanan, ancien temple hindouiste, vestige de différentes civilisations, tous deux au patrimoine mondial de l’Unesco et lieux de passage de milliers de touristes. Au retour, visite du bird market de Yogja, l’occasion entre autre de voir python et chauve-souris.
Le lendemain, visite de Yogja, le marche aux vêtements, épices, marchandage a n’en plus finir …
Et on regagne la bus station, c’est la fin de notre voyage a trois. Je repars vers Jakarta attraper mon avion pour l’Inde, et Marion et Marwa, elles, restent encore un peu, avant de se diriger vers le Cambodge.
Je pars donc seule dans mon bus de nuit, 16h pour faire 500km, sans réussir à dormir.
Je visite un peu Jakarta avant d’attraper mon avion destination Chennai.
Je suis maintenant bien arrivée à Pondichéry depuis quelques jours, en attendant Marion, une autre Marion, pour repartir sur les routes d’Inde du Sud.
Bali et les iles Gili
Arrivee le soir à l’aéroport de Denpasar, capitale de Bali, puis taxi vers Seminyac, plage du sud. On dépose nos affaires à l’auberge, puis tour et baignade à la plage sous le ciel étoile. C’est ma première fois dans l’hémisphère sud, il parait que les étoiles y sont différentes. Enfin je n’ai pas remarque. A notre auberge on rencontre des japonais-américains, Shawn, Yudji et Yuki, avec qui on a un peu voyage pendant la suite a Bali.
Le lendemain on profite de la plage – qui n’est pas si magnifique- puis départ dans l’aprèm vers Ubud, dans le centre, capitale culturelle de Bali. C’est tres beau, des petits temples partout, des maisons magnifiques, très riches culturellement, mais … beaucoup trop de touristes. Dans les grands axes, on croise plus de touristes que de locaux, beaucoup de familles, de français, qu’est-ce-qu’ils vont faire si loin ?!
On reste 2 jours et 3 nuits à Ubud, loge en Homestay, dans une très belle maison traditionnelle chez une famille balinaise au dessus de leur petit restaurant. Le premier jour, petit tour de la ville et des innombrables boutiques de souvenirs, puis l’aprèm visite de la Monkey Forest, une foret sacrée ou il y a plein de singe en liberté qui se baladent et attrapent les bananes des touristes, c’est rigolo.
Le lendemain on part en motorbike explorer les environs, 3 dollars la journée, 1 dollars le plein. Je ne suis pas très rassurée, mais on apprend vite. On est avec nos amis japonais surfeurs, et deux autres amis en échange avec nous à Seoul. Bali est magnifique des qu’on sort des grands axes, de très jolis rizières, temples, boutiques d’artisanats. On arrive jusqu’au Mont Batur, volcan au centre et lac Batur. Au retour on s’arrête visiter un joli temple, et la un local nous amène dans son petit village cache, ou l’on voit des femmes fabriquer des masques dans des noix de coco. C’est la qu’on se rend compte que tout Bali, sans exception, vit du tourisme.
Le lendemain on repart, destination les Iles Gili, 3 micro-iles au large de Lombok. On choisit la solution économique, 11h de transport … Le bus jusqu'à la cote, puis 5h de bateau pour faire 25km jusqu'à Lombok, puis encore un bus pour traverser Lombok (au passage coince dans les bouchons surpris par un festival traditionnel, qui nous permet de voir des beaux costumes), et la bas encore un petit bateau pour rejoindre les iles.
On arrive a Gili Meno, la plus petit ile, on en fait le tour en une heure, soit disant Robinson Crusoe, mais enfin vu le nombre de touristes ce n’est pas vraiment ca. Il y a énormément d’Australiens, c’est un peu leur destination pour des vacances de rêves pas chères, leur Marrakech, selon mon amie Marocaine. Le lendemain journée plage tranquille, déjeuner de poissons grilles, tour de l’ile. Marion m’initie au snorkelling, en fait c’est tout simple, on emprunte tuba et masque a l’auberge et c’est parti. C’est vraiment beau, j’ai l’impression de découvrir un nouveau monde. En rentrant je vais faire un petit tour chez Décathlon m’acheter masque et tuba !
Le lendemain on prend un petit bateau pour rejoindre Gili Trawangan, la plus grande des 3 Gilis, l’ile de la fête. Encore une fois, journée plage, snorkelling et danse avec les tortues sous l’eau. Le soir, on veut diner au marche, mais on est surpris par une coupure d’électricité, et grosse pluie brutale, tout s’agite, petite scène d’apocalypse, petit incendie au stand grillade, puis la pluie passe et c’est reparti, les bouibouis reprennent leur cuisine comme si de rien n’était. On se promène sur la cote ouest qui est une succession d’hôtels avec piscine, et bars avec live music.
Le lendemain retour à Bali, arrivée début d’aprèm a Kuta, la plage la ville la plus « branchée », avec tous les clubs. L’atmosphère change la nuit tombée après 10h.
Le lendemain, visite Tanah Lot, un temple sur la mer, haut lieu de tourisme pour les Indonésiens, aprèm plage a Kuta, la plage des surfeurs, et on cherche une solution pour rejoindre Java le lendemain.
Bali est une très jolie ile, chargée de culture, très particulière car ilot hindouiste au milieu du plus grand pays musulman au monde. Partout on voit des jolis temples, des rizières très vertes, de belles maisons, des petites offrandes dans des feuilles de palme. Et des boutiques d’artisanat à gogo, c’est l’endroit ou aller pour ramener des brouettes de souvenirs et re décorer sa maison. Les balinais sont très accueillant et parlent bien anglais.
Le problème, trop de touristes, et c’est la philosophie bagages a roulettes plutôt que backpack.
Le lendemain on prend le bus pour Java, et la le changement est radical.
One week for discovering Malaysia
Dimanche 24 juin, départ de petit matin de Séoul, arrivée dans l’aprèm à Kuala Lumpur. Je retrouve là les mêmes sensations qu’à mon arrivée aux Philippines : la chaleur tropicale, humide. On pose nos affaires dans notre guest house, en plein centre, dans le quartier hindu et pas loin du quartier chinois et on se dirige vers les tours Petronas, 482m, 88 étages, 5eme tours les plus hautes au monde. On va prendre un verre au skybar au 30 étage d’un building en face ; Très blingbling, mais avec une vue imprenable et des photos cultes à la clé.
En rentrant on récupère notre … voiture ! Et oui les routes sont assez bonnes, la location pas très chère, donc on a voulu essayer la solution voiture pour découvrir la péninsule Malaisienne. Marion, notre Shumarer adopte rapidement la conduite à gauche (la Malaisie est une ancienne colonie anglaise).
On part donc tôt le lendemain vers le sud, Melaka, une ancienne ville coloniale portuaire. Tant qu’on suit l’autoroute c’est facile, mais dès qu’on la quitte et qu’on veut rentrer dans la ville, c’est la galère. Ca fait partie de l’aventure. Enfin on y arrive. Melaka est une très jolie ville avec plein de beaux anciens monuments coloniaux et une atmosphère très agréable, un peu hippie. Notre auberge nous prête des vélos, on fait un bon petit tour et on a le magnifique coucher de soleil sur la plage.
Lendemain, direction Taman Negara, la plus vieille jungle du monde selon les locaux. On arrive à la tombée de la nuit après 11h de voiture (oui on a eu du mal à trouver), mais on a eu en chemin des paysages magnifiques, des palmerais à perte de vue et la jungle. Riffi, nous accueille dans sa guest house, conseillé par un voyageur, et nous propose de partir en trek le lendemain, 2 jours et une nuit. OK !
On est donc prête à temps le lendemain, plus qu’à attendre … notre guide ! Riffi, malaisien la quarantaine, est un sacré numéro, très cool, mais faut pas le brusquer. Au fond il gère et c’est un très bon guide pour la jungle. On part donc en pirogue, et on entre dans la jungle, parti pour 6h de marche. C’est très beau, très vert, mais un peu étouffant aussi, assez sombre car le soleil ne passe pas au milieu de toutes ces branches. Et gare aux sangsues, qu’on ne peut au final éviter, on en a toutes eu 2,3 au final, mais c’est plus impressionnant que ça ne fait mal. Arrivée on prend la jungle shower dans le ruisseau, puis on découvre notre palace pour la nuit, une immense grotte. Diner au feu de bois, et on s’endort presque instantanément. On se réveille à tour de rôle pendant la nuit, réveillée par les bruits de la jungle, qui change lorsqu’il n’y a plus aucune lumière. Un port épic finit nos restes pendant la nuit.
On repart le lendemain pour 6h de marche dans la jungle à traquer les traces d’éléphants. On retrouve notre pirogue en fin de journée, plus les mêmes après 2 jours de jungle, couvertes de boues, de sang (les sangsues …) pantalons déchirées …
On décide de repartir le lendemain pour les Camerons Highland, au nord de Kuala Lumpur, un endroit en hauteur ou les riches colons anglais avaient établis leur résidence secondaire, dans la fraicheur grâce a l’altitude. Au passage ils ont décidés d’y planter leur the, ce qui nous a permis d’avoir de magnifiques photos dans les plantations de the. On voulait comme d’habitude ne pas partir trop tard, mais la découverte d’une roue crevée nous a retardée. Le garage local nous a mis une petite rustine qui a fait l’affaire jusqu’au bout.
On pris des « autostoppeurs », Smail et Mamadou, 2 parisiens avec qui on a fait le trek dans la jungle, très sympas, on a bien rigole avec eux. Le cadre des Cameron Highland est tres relax et frais, on a ressorti les pulls pour la première fois.
Le lendemain, visite d’une serre aux papillons (et aux serpents et mygales), avant de retourner sur Kuala Lumpur.
Départ prévu le lendemain, 1er juillet, pour Bali.
La Malaisie, coup de cœur, on y est d’abord allée un peu par hasard, car Kuala Lumpur, siège d’Air Asia, est la destination la moins chère de Seoul, mais on a été très agréablement surprise. C’est un très beau pays, pratique car les gens parlent bien anglais, et on ne se sent pas un portefeuille a pattes en tant que touriste. C’est très mixes culturellement, et surtout il y a beaucoup d’Indiens, c’est une petite Inde.
Seoul c’est fini, mais pas l´Asie, encore 2 mois, départ vers le sud:
Coucou a tous,
C’est mon dernier soir a Seoul, et après un barbecue très sympas, je consacre ma dernière soirée a vous écrire ! ;-)
Le départ se fait un peu dans le rush (comme tous les départs !). Ces deux derniers jours étaient crazy. On finit tout juste les exams, mais on doit quitter Gonzaga (la résidence ou sont presque tous les étudiants en échange) aujourd’hui, a moins de payer les 2 mois d été. Donc on est tous dans les bagages, le ménage, avec la même question : qu´est-ce-que je vais faire de tous mes bagages ? (après 4 mois, les affaires s’accumulent !)
La solution :envoyer par la poste, c est ce que j’ai fait. Je ne garde qu’un sac a dos avec presque rien, l’essentiel pour 2 mois. Sinon j’ai tout envoyé par bateau, solution très peu chère, mais risque, par exemple découvrir au bout de 6 mois que les affaires sont perdues au fond de l’Amazonie !
J’ai aussi envoyé mon ordinateur (par avion par contre). J’ai décidé de ne pas m’en encombrer pendant ces 2 mois, et de squatter les cybers café plutôt. Du coup ce soir j’ai emprunte l’ordi d’une amie espagnole, d’où la syntaxe pourrie sans accent (enfin j’ai les accents, mais pas les bons !).
J’ai détaillé mon itinéraire de cet été dans l’article 2 mois, 3 pays.
Voila sinon comme je vous ai surement déjà dit, j’ai été prise au master de Dauphine que je voulais, le 211, Diagnostique économique. http://master211.dauphine.fr/
En apprentissage, je commence les cours en septembre, et en entreprise en octobre, avec le rythme 3 jours en entreprise et 2 jours a Dauphine.
Et occasionnellement il faut aussi que je trouve une entreprise qui veuille de moi, donc la recherche se fera dans les cybercafés locaux, haha ! J’espère que ca ira.
Je vous laisse, pour dormir quant même un peu avant d’attraper mon avion demain matin.
2 mois, 3 pays : Malaisie, Indonésie, Inde !
Voila un petit résumé de quoi mes 2 prochains mois seront faits :
Premier mois : Malaisie et Indonésie :
Je voyage avec Marion et Marwa, 2 amies en échange avec moi ce semestre. Française (et même dauphinoise) et marocaine.
Départ demain matin, le 24 juin vers Kuala Lumpur pour une semaine en Malaisie : au programme, trek dans la jungle, plage, et autres.
Le 1er juillet, on décolle vers Bali, on reste une dizaine de jours (peut-être un détour vers Lombok), puis on rejoint Java en bateau, et on traverse l’ile jusqu'à Jakarta.
Le 18 juillet, je décolle de Jakarta vers Chennai (Madras).
Deuxième mois : Inde du Sud
Le 19 juillet donc j’arrive toute seule a Chennai, de la j’attrape un bus vers Pondichéry, ou je vais passer une semaine a la communauté St Jean sur place (encore elle, elle est partout !).
Ca va me permettre de me poser un peu, après ce mois de voyage, souffler un coup.
Le 26 juillet, Marion (une autre Marion pour rendre les choses plus compliquées), amie de mon stage de l été dernier chez Cheque Déjeuner me rejoint.
On part toutes les deux pour 4 semaines en Inde du Sud, globalement un itinéraire entre Chennai et Bombay.
Et le 23 aout j’attrape mon vol de Chennai, vers … Paris, et oui faut bien rentrer a un moment.
Je serai contente de vous retrouver, et puis voyager c’est fatiguant au bout d’un moment ;-)
J’essaierai de vous tenir au courant de mon voyage sur mon blog tant que possible vu les connexions internet que je trouverai. By the way, je suis passée en version silver pour pouvoir mettre plus de photos !
Beijing
Séoul –Pékin : 955,63 km, 1h30 d’avion.
Je me suis donc dit que ça valait le coup d’aller faire un petit coucou à nos voisins chinois pendant mon semestre à Séoul. J’ai trouvé une semaine libre dans mon emploi du temps d’exchange, très chargé évidemment ;-) ; fin mai, car les cours de coréens étaient finis, et aussi pour l’anniversaire de Bouddha, férié, le jour de la Pentecôte ; chacun ses fêtes ! J’ai eu de la chance, le visa était facile à faire à Séoul, et moins cher qu’en France.
Sur place j’ai retrouvé Emilie, une amie de collège et lycée, qui elle était en échange à Hong-Kong. Et on a été logé par Hugues, une veille connaissance de collège, pareil en échange à Pékin pour l’année. Héhé, petit regroupement ancien de St Jean à Pékin. Après presque un an à Pékin et 3 ans de cours de chinois, Hugues a été le guide parfait, il nous a fait visiter les coins sympas, et puis aussi présenté ses autres amis exchanges.
On a vu la plupart des « must see » : la cité interdite, Tiananmen-Square, pique-nique au Summer Palace, Lama temple, les Hutongs, Wangfujing Street, le temple du ciel, et bien sûr la muraille de Chine, haha sous la pluie ! Mais d’un côté ça avait un certain charme de voir les milliers de chinois sur la muraille avec des parapluies et capes de toutes les couleurs.
Je ne rentre pas dans les détails, les photos parlent d’elles-mêmes.
Quelques impressions sur la Chine : du monde partout tout le temps, le métro bondé où il faut se battre (au sens propre) pour rentrer, ou sortir. Chaud et pollué, j’étais complètement desséchée à la fin de la journée. La vie n’est pas chère, du tout, à condition de négocier, tout le temps, surtout dans les endroits touristiques, il faut presque diviser le premier prix par 10. C’est un peu fatiguant de devoir se battre tout le temps, les taxis qui ne veulent pas mettre leur compteur … Pas si facile d’être un touriste à Pékin, surtout quant on ne parle pas chinois. Je me suis rendue compte qu’il faisait bon vivre à Séoul à ce moment là.
Ok je suis un peu négative, j’ai beaucoup apprécié ma semaine, un bon concentré de culture chinoise. Pékin est une belle ville, chargée d’histoire, les parcs sont très agréables, des très beaux monuments, et surtout c’est intéressant de se promener dans les rues, regarder les gens, les magasins, ca grouille de partout. Je pense qu’il faut juste le temps pour comprendre et apprécier la mentalité chinoise, déconcertante au départ.
Mes voyages en Corée :
Pour que vous ne soyez pas trop perdus, je vous mets une petite carte !! Comme ça vous pouvez situer les photos que vous voyez !
Jeonju :
La Corée veut promouvoir le tourisme, donc elle met à disposition des bus gratuits de Séoul vers Jeonju notamment. On est donc parti pour 2 jours là-bas avec d’autres exhanges. Jeonju est connu pour son village traditionnel et les bibimbap (un célèbre plat coréen). … bon sinon rien d’exceptionnel, mais c’était sympas.
On a dormi dans un jimjilbang, les saunas coréens ouverts jour et nuits. Il y a une pièce pour dormir avec des espèces de matelas, donc c’est un « logement » très économique ! Le bon plan pour voyager en Corée.
Busan :
Busan est la deuxième plus grande ville de Corée, 3 millions d’habitants (c'est-à-dire Paris !, mais par contre y a pas l’équivalent de la banlieue parisienne), et le plus grand port. C’est très connu pour ses plages, bondées l’été, pire que la Côte d’Azur.
J’ai passé 4 jours là bas pour Pâques, il y a la communauté St Jean. J’ai fait le tridium pascal en coréen en m’accrochant au missel français. La communauté était très attachante, j’ai pratiqué mes trois mots de coréens et surtout le langage des signes avec les coréens proches de la communauté.
Dans la journée je rejoignais deux amis exchanges à Sogang pour visiter.
Gangneung :
A 3 heures de bus à l’Est de la Séoul, Gangneung est connu pour avoir la plus grande plage de Corée, et un grand lac à une centaine de mètre de la plage. C’était le début du printemps, la période des cherry blossoms, les fleurs de cerisier, il y avait un cherry blossom festival avec quelques animations, un concert, et des stands un peu style foire.
Andong :
Jeju :
Not done yet, donc je mettrai cet article à jour plus tard !!
Mes cours et le coréen:
J’ai 4 cours, 15h par semaine : Korean Economic Development, Population Economics, General Psychology (!), and Korean evening classes. Les profs sont coréens ou canadien, ça va j’arrive à suivre leur anglais, les cours sont relativement intéressants, chaque cours demande un peu plus de travail personnel qu’en France. C’est dommage qu’on n’ait pas les cours en anglais aussi à Dauphine. Ca me fait une petite semaine tranquille, j’ai mon mercredi et vendredi de libre, c’est bien pour voyager.
J’ai 6h de cours de coréen par semaine, donnés par un organisme indépendant de Sogang, des très bons cours, très interactifs avec une très bonne pédagogie. C’est intense, ça va vite, pali pali. Je suis contente d’avoir pris quelques cours avant de partir, sinon ça aurait été beaucoup plus difficile de suivre. Ce qui est le plus difficile c’est d’acquérir un peu de vocabulaire, car les mots n’évoque absolument rien, aucune racine ou quoi que ce soit à quoi se rattacher. Ce qui est bien c’est que l’essentiel de l’apprentissage se fait en cours (c’est tout sauf un cours magistral), en répétant avec ses voisins, en créant des petits dialogues, l’anglais est banni du cours. En rentrant j’ai toujours du coréen plein la tête.
Mais progressivement ça rentre, et je suis capable d’avoir des conversations ultra basiques : qu’est-ce-que tu as fait ce week-end ? où est … ? , combien ça coûte ? … Aujourd’hui je vais à l’ambassade chercher mon visa, j’aime le kimchi, faites moi une réduction s’il-vous-plait je suis étudiante …
Ces petits rudiments sont très utiles, car les coréen ne parlent pas tous très bien anglais, et surtout beaucoup de choses ne sont pas traduites, le menu du resto, dans les coffee shop, google map. L’autre jour j’ai aidé une amie à planifier son chemin avec google map en coréen. Savoir lire et écrire est particulièrement utile. Et les coréens sont toujours très fiers quant on est capable de baragouiner trois mots.
C’est application directe, je pratique toujours ce que j’apprends avec mes amis coréens, c’est comme ça que ça rentre. L’autre jour je révisais avec une amie pour un quizz, et il nous manquait un mot de vocabulaire, donc on a juste demandé au premier coréen qui passait.
Enfin je ne pense pas que je maitriserai un jour cette langue, déjà je n’en ni l’intention ni la volonté, et en plus c’est vraiment dur à apprendre pour un européen. Mais j’ai toujours pris beaucoup de plaisir à apprendre so far, et ça permet de mieux comprendre le pays.